Saison IV
Historique d’un PLU annulé
Après sa participation à l’enquête publique, l’AQVLB (l’Association Qualité de Vie à Larmor-Baden) a déposé fin 2018 un recours auprès du TA de Rennes contre le nouveau Plu de Larmor-Baden, dont dépendait, entre autres, la validité du permis de construire du projet Giboire.
Les AGM ont, de leur côté, déposé un mémoire auprès de la commissaire-enquêteure lors de cette même enquête publique fin 2017 ; AGM soutient l’AQVLB dans cette procédure contre le PLU.
Permis de construire en « balance »
En janvier 2020, une nouvelle enquête publique est ouverte pour un projet d’hôtel de luxe 4 étoiles avec restaurant, piscine, 90 places de parking prises sur l’espace boisé (0,36 ha, contigüe zone EBC [espace boisé classé]).
Un ensemble aménagé autour du bâtiment existant agrandi d’une construction de trois étages.
Le 25 mai 2020, la commune délivre le permis de construire qui sera affiché en mairie. Jusque là, la procédure semble ne souffrir d’aucune irrégularité.
Le 13 juillet 2020, après un recours grâcieux rejeté, une requête en annulation du permis de construire était déposée au tribunal administratif de Rennes, par la FAPEGM, l’AQVLB, les ACR56 et les AGM.
GIBOIRE « en réflexion »
Face à cette situation, en juillet 2020, Michel Giboire exprimait déjà un doute sur l’aboutissement de son projet immobilier. Il précisait « ne pas prendre le risque de lancer le chantier », assurant, « je ne sais pas si je le ferai ».
Résidence de luxe compromise
Suite à l’annulation partielle du PLU, il prend à posteriori conscience que sa résidence hôtelière de luxe est bien compromise et qu’il doit se résoudre à y renoncer.
Cette « décision » n’aurait-elle pas pu ou dû être prise un peu plus tôt ?
Démonstrations de force
Les mois écoulés ont vu se succéder des manifestations organisées notamment par un collectif dont un adjoint du maire fût le meneur.
Nous le vîmes, face caméra, arpenter l’île de long en large nous expliquant le passé de telle pierre, la vétusté d’un mur tout autant historique sans oublier de citer un nombre d’emplois incroyable pour les jeunes larmorien.ne.s. !
Il fût vite remplacé par une association, tout aussi proche de la mairie et du groupe Giboire, qui a repris les mêmes éléments de langage.
Toutefois, leurs « démonstrations » n’avaient, semble-t-il, pas l’objectif d’intimider le monde judiciaire, mais tenter de peser sur de futures décisions tout en « tirant à boulets rouges » sur les associations environnementales.
Un collectif contre le projet Giboire, qui revendique une pétition de plus de 15.000 signataires, a répondu en écho tout en rappelant des solutions alternatives que ses leaders suggèrent depuis l’époque de la vente par Yves Rocher.
Intimidation
Egalement, au cours de cette période, un responsable d’une de nos 4 associations fût victime d’un acte délibéré d’intimidation.
Accusations « farfelues »
Est-il besoin d’exhumer les « réquisitoires » stériles et fantaisistes contre nos 4 associations environnementales taxées d’enrayer le développement économique de la commune ? Cela frise le ridicule à vouloir couper les cheveux en quatre !
Serait-ce illusoire d’espérer, qu’enfin, un terme soit mis à ces attaques mesquines et sans fondement aucun ?
A l’image de la dernière relevée dans le télégramme du 13 juillet dernier :
Au final, c’est triste de voir une minorité tout remettre en cause. ……………… Si on laisse faire, il ne restera plus à Larmor-Baden qu’un Ehpad et des maisons secondaires !
Le droit, moteur d’un PLU
En outre, se comporter ainsi, ne reviendrait-il pas à nier gravement le travail exemplaire de la commissaire-enquêteure au PLU et les conclusions fort bien argumentées du rapporteur public auprès du TA de Rennes ?
Rappelons seulement que l’origine des actions entreprises n’est que la volonté de faire respecter des lois applicables à tout citoyen peu importe son statut social.
Les 45 pages du rapporteur public
Lire ces 45 pages ne peut qu’être bénéfique pour qui aurait envie d’apprécier à sa juste valeur le contexte juridico-légal de tout PLU.
Il est rapporté dans la même édition du télégramme que celui de Larmor-Baden a été « organisé dans les règles » ….. ! Dont acte !
Toutefois, il a dû manquer ce « petit quelque chose » pour qu’il fût incontestable ! C’est ballot !
Dialogue attendu
Comme déjà indiqué, nos 4 associations (AQVLB-ACR-FAPEGM-AGM) sont ouvertes à tous débats, dès lors que le périmètre juridique voulu par le législateur est respecté.
Passé judiciaire
On pourra donc regretter que la municipalité ne tire aucun enseignement d’un passé judiciaire riche en recommandations, jugements et arrêts judicieux émis par les diverses instances auxquelles elle s’est confrontée. Une attitude quelque peu incompréhensible face à la réalité des faits, comme le transcrit un article du Télégramme le 13 juillet dernier.
BERDER pour tous
Un avenir sereinement équilibré reste à cultiver pour que Berder soit (re)mise en valeur pour le bien-être de tout citoyen quelque soit son lieu de résidence !