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Golfe, quel tourisme ? Saisons 3, 2 & 1

Saison 3 reportée en 2021 .....

Pour la saison 2, quel tourisme fût-il proposé ?

A l’issue du premier colloque en 2018, nous avions synthétisé cette journée ainsi :

« Echanges et concertations les deux « mamelles » de la réussite pour conserver la beauté de ces lieux qui enchantent les visiteurs. »

Pour cette édition 2019 des Hippocampes du Golfe du Morbihan, neuf conférenciers évoquent leurs expériences, leurs parcours, leurs visions du voyage responsable au plus près de la nature autour d’une thématique commune : « Comment voyager avec l’eau ? »

Cette journée de conférences, organisée par l’Office de Tourisme Golfe du Morbihan Vannes Tourisme, était destinée à prendre du recul pour penser le voyage différemment sur le territoire.

Les 2e Hippocampes du Golfe du Morbihan s’apparentent à un laboratoire d’idées où se mêlent experts, élus et grand public, pour réfléchir à une approche durable et responsable du voyage sur le territoire.

Ce territoire mérite que l’on s’interroge sur son avenir, en ouvrant le débat, en favorisant la réflexion autour d’idées reçues, en proposant des défis pour construire ensemble ce territoire de demain.

9 personnes (présentées comme experts par l’organisateur) se sont succédées :

    1. Aurore Asso, apnéiste professionnelle, réalisatrice de documentaires, ingénieure
    2. Hervé Balusson, PDG Olmix Group
    3. Jean-Michel Cousteau, président de l’ONG Green Cross France & Territoires (intervention vidéo)
    4. Ania Friendorf, photo-reporter
    5. Nicolas Imbert, directeur de l’ONG Green Cross France & Territoires
    6. Florian Ledoux, photographe animalier polaire
    7. Mouncef Sedrati, chercheur au laboratoire Geosciences Océan à l’UBS
    8. Marie Tabarly, navigatrice
    9. Nicolas Vanier, voyageur, écrivain, réalisateur.

Quel est donc le point commun entre un photographe animalier, une navigatrice, un chercheur, un directeur d’ONG, une apnéiste pro, un PDG en biotechnologie alimentaire à base d’algues, une photo-reporter, un président d’ONG et un voyageur-écrivain-réalisateur ?

L’ EAU !

Ces intervenants, tous convaincants, ont-ils été à la hauteur de la mission qui leur avait été assignée ? : nous faire rêver d’un monde sans pollution où l’élément marin serait préservé de la convoitise des humains et de la course en avant dont l’issue semble inéluctable.

Très certainement, car chacun dans sa spécialité et avec ses mots a essayé de faire comprendre que la solution vient de tous par des actions communes, à l’image du Laboratoire de Geosciences Océans de l’UBS, à l’origine du projet Coatsnap !

Le coatsnap consiste à prendre une photo à un endroit identique de la côte selon une procédure définie par le labo de l’UBS afin d’étudier dans le temps l’évolution du trait de côte, élément au cœur des préoccupations des AGM, qui se sont proposés pour devenir une « sentinelle du littoral« .
Nous attendons le retour.

On gardera de cette journée un réel album-souvenir de voyages féeriques, de photos et vidéos incroyables sur et sous l’eau qu’elle soit sous forme liquide ou de glace !

L’année prochaine se tiendra en 2020 la 3ème édition ; entre-temps l’organisateur aura pu éditer son 2ème livre blanc . Nous sommes impatients de le découvrir.

Revenons en quelques images sur l'édition 2

La saison 1 en détail

En cette journée du 8 novembre 2018, sous la haute bienveillance de Monsieur le Maire d’Arzon, s’est tenue une journée événement selon le communiqué de presse reçu avec la confirmation de notre inscription pour y participer.

Le titre était d’ailleurs assez évocateur pour que les interventions et conférences soient, comme précisé,  » inattendues et expertes  » :

« À QUOI ÇA SERT LE TOURISME ? »

Belle et intéressante journée au cours de laquelle, tous les intervenants ont encouragé à ne pas laisser s’installer un tourisme de « masse ».

C’était l’occasion de présenter les résultats de l’enquête Reflet. Conduite par le comité régional du tourisme.

Elle révèle le portrait des touristes qui choisissent notamment le golfe du Morbihan pour destination : des familles avec enfants, dont le séjour moyen n’excède pas une semaine.

Six experts ont fait le déplacement, le romancier Yann Queffélec, le sociologue Jean Viard, le professeure Christine Petr, le rédacteur en chef de National Geographic Gabriel-Joseph Dezaize, le directeur d’offices de tourisme de France Christophe Marchais et l’ingénieur météorologue Louis Bodin.

Lire la suite de l’article d’Actu Morbihan……

Jean-Louis ETIENNE et Yann QUEFFELEC ont été ressentis par plusieurs d’entre nous comme les plus sincèrement sensibilisés à la prise en compte d’une défense sérieuse de l’environnement alliée à un développement maîtrisé du tourisme.

Monsieur Roland Tabart, Maire d’Arzon, par ailleurs président de l’office de tourisme, a été particulièrement attentif et a voulu apparaître partisan d’une occupation « raisonnée » du sol touristique et défenseur d’un environnement durable ; ce qui ne peut être qu’encourageant pour les suites qui seront sans doute données à cette rencontre.

En effet, n’avait-il pas dit avant la tenue de cette journée : « On souhaite créer un laboratoire de réflexion et d’action et le pérenniser pour les années à venir », propos rapportés par Ouest-France, édition du 19/10/18 ?

Les participant.e.s (majoritairement du milieu touristique) sont surtout intervenu.e.s pour prôner un tourisme à taille humaine, conscients que le Golfe, pour ne pas péricliter et conserver tout son charme, doit sans doute songer à promouvoir l’étalement des visites touristiques sur 12 mois et non sur 3 ou 4 semaines d’été.

Plusieurs ont estimé que le territoire pouvait à terme se voir « dévasté » si des mesures, permettant d’allier protection environnementale des lieux visités et développement financier durable, n’étaient pas rapidement prises et appliquées.

Est-ce utopique ?

Constat
 judicieux d’une profession craignant pour son avenir économique si elle ne raisonne qu’à court terme ?

Il ne s’agit pas de mettre le territoire sous cloche !

Mais pour sensibiliser, il est nécessaire que de la pédagogie bien adaptée soit diffusée sereinement sans accuser ni chercher des boucs-émissaires.

Echanges et concertations les deux « mamelles » de la réussite pour conserver la beauté de ces lieux qui enchantent les visiteurs.

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